Affrontements rue du Cornet : « Nous examinons toutes les mesures qui pourraient être prises pour y mettre un terme »
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Affrontements rue du Cornet : « Nous examinons toutes les mesures qui pourraient être prises pour y mettre un terme »

Depuis plusieurs jours, des affrontements ont régulièrement lieu rue du Cornet à Angers. Une rue dans laquelle se trouve un local de militants d’extrême droite. Le préfet et le maire d’Angers veulent prendre des mesures supplémentaires.

Manifestation loi sécurité globale rue du Mail

Ces dernières années, des tensions éclatent régulièrement – © Archives Angers.Villactu.fr

« Les heurts qui opposent, pour la quatrième nuit consécutive, militants d’ultra droite et des individus répondant aux appels à la violence de l’ultra-gauche sont inacceptables. Les habitants et commerçants de la rue du Cornet en sont les premières victimes. Au péril de leur propre sécurité, la police nationale et la police municipale s’interposent systématiquement entre groupes violents, pour assurer la sécurité des riverains, des usagers du quartier et des commerçants. Cette mobilisation des forces de police s’effectue au détriment de la sécurisation d’autres quartiers de la ville, durement touchés par les violences urbaines de ces derniers jours », écrivent dans un communiqué commun Pierre Ory, préfet de Maine-et-Loire et Jean-Marc Verchère, maire d’Angers.

« Considérant les troubles graves et répétés à la tranquillité et à l’ordre public provoqués par ces affrontements, nous avons pris des mesures coordonnées pour ramener le calme au cours de la nuit du 2 au 3 juillet, à savoir un arrêté du maire d’Angers portant restriction d’accès à une partie de la rue du Cornet et un arrêté du préfet de Maine-et-Loire interdisant tout rassemblement dans un périmètre entourant la rue du Cornet. Nous examinons actuellement toutes les mesures qui pourraient être prises pour mettre un terme à ces affrontements », pousuivent-ils.

« Nous ne sommes ni tolérants, ni complaisants face aux violences des extrêmes. Leur agitation et leurs excès sont des menaces pour notre République. Ne les laissons pas propager le désordre et l’inquiétude à un moment où nous avons besoin d’union et de cohésion », concluent le préfet et le maire d’Angers.