La Caisse d’allocations familiales de Maine-et-Loire a lancé en juin dernier un appel à projets afin de trouver un nouveau siège et ainsi quitter son bâtiment historique de la rue Louis-Gain.

Le bâtiment de la CAF a été inauguré en 1971- © Archives Angers.Villactu.fr
Malgré la rénovation prévue de son bâtiment, partagé avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Maine-et-Loire va quitter la rue Louis-Gain. Après un premier appel à projets qui n’a pas eu le succès escompté, la CAF en a relancé un second en juin 2025. Les projets déposés sont actuellement en cours d’étude et le choix définitif devrait intervenir en début d’année prochaine.
Avec son nouveau siège, la Caisse d’allocations familiales, qui comptabilise près de 50 000 visites par an et plus de 300 salariés, entend disposer d’un lieu central, proche des transports. Deux terrains ont été retenus par des promoteurs dans le cadre de ce nouvel appel à projets. Le premier se situe au niveau de l’arrêt de tramway « Montaigne », rue Saint-Exupéry. Deux parcelles, respectivement de 137 m² et de 1 485 m², intéressent le groupe Giboire. Ce dernier aimerait construire en lieu et place d’un parking temporairement aménagé le futur siège de la Caisse d’allocations familiales de Maine-et-Loire.

Ce terrain, situé au bout de l’avenue Montaigne, pourrait accueillir le futur siège de la CAF – © Angers.Villactu.fr
La plus petite des parcelles est la propriété d’Angers Loire Métropole tandis que la plus grande appartient à la Ville d’Angers. Une promesse d’achat a été signée durant l’été. La cession n’aura cependant lieu que si le projet présenté par le groupe Giboire est retenu et que l’obtention du permis de construire a lieu avant le 31 mars 2026.
Selon nos informations, le groupe Vinci Immobilier a également répondu à l’appel à projets, en proposant un terrain situé à proximité immédiate. Il s’agirait d’installer le futur siège de la CAF sur une partie des anciens Magasins généraux, propriété de la Sofica. Depuis quelques années, le promoteur s’intéresse à ce site de plusieurs hectares pour y construire en parallèle des centaines de logements.
Par Sylvain Réault.
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