À Angers, la Pyramide du lac de Maine va faire l’objet d’une rénovation d’envergure. Avec un budget passé à 3,9 millions d’euros, le projet vise à réduire de 50 % la consommation énergétique du bâtiment et prévoit l’installation d’une guinguette estivale.
La Pyramide du Lac de Maine va connaître d’importantes rénovations. – © Lionel Vié & Associés
En amont du conseil communautaire du 17 mars, Angers Loire Métropole a présenté les grandes lignes du projet de restructuration de la Pyramide du lac de Maine.
Son objectif est de rénover ce bâtiment des années 70 pour un coût prévisionnel de 3,96 millions d’euros, en s’inscrivant dans une démarche de transition écologique.
Un projet revisité
« Dans le cadre d’un schéma directeur du site du lac de Maine, il a été décidé de restructurer la Pyramide, qui ne répond plus aux normes actuelles. Ce projet permet de redessiner entièrement l’espace et de doter ce lieu de nouvelles fonctionnalités », indique l’agglomération.
Cette restructuration, passera dans un premier temps par l’installation d’une guinguette sur la terrasse de la Pyramide, remplaçant l’idée initiale d’un restaurant à l’année, jugé non viable économiquement par la Ville.
Outre la guinguette, le lieu sera réaménagé pour accueillir des salles de réunion, un guichet d’information et un espace pour la location de vélos. Une partie des services de la métropole y sera également installée.
Une démarche d’économie circulaire
Ces travaux « s’inscrivant pleinement dans le cadre de la transition écologique », la métropole vise une réduction de plus de 50 % des consommations énergétiques et mise sur « l’économie circulaire et la mise en œuvre de matériaux biosourcés et géosourcés ».
Ainsi, 47,5 tonnes de matériaux seront réemployées, soit environ 19,46 % des déchets générés. Certains éléments, comme les pavés en granit ou les miroirs, seront réutilisés sur place, tandis que d’autres, tels que les ardoises et les escaliers, seront vendus via la plateforme spécialisée Cycle Up.
Les travaux, financés à hauteur de 50 % par des subventions régionales, étatiques et européennes, débuteront en 2026 pour une livraison au printemps 2027. Le coût total du projet est estimé à 3,96 millions d’euros, contre les 3,22 millions d’euros prévus initialement en 2023.
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