Politique

Municipales : Les réactions après la victoire de Christophe Béchu

Christophe Béchu (Maire d’Angers, UMP) : « Ce n’est pas la victoire d’un camp contre un autre mais le choix des angevins pour le changement. La démocratie c’est le combat électoral mais ce n’est pas le combat tout court. On ne se bat pas contre des hommes et des femmes qui méritent notre respect pour leur engagement. Nous mettrons toutes nos forces pour tenir nos engagements. »

Frédéric Béatse (PS, maire sortant) :« Ce soir, je pense surtout à tous ceux qui nous ont accompagné, durant cette campagne et qui comptait sur nous pour que la ville d’Angers reste à gauche. J’ai failli dans cette mission, je n’ai pas su, pas pu les conduire à la victoire. Il y a bien sûr un tsunami, une vague bleue nationale mais on espère toujours aller à contre courant. Désormais, il faut prendre le temps de reposer des bases solides pour la gauche. »

Marc Goua (PS, maire de Trélazé) : « Au premier tour, Angers avait résisté à la vague bleue. Le résultat de ce soir n’est pas un étonnement pour moi. Il y a un contexte national. La situation du pays est gravissime. Il va falloir du courage au président de la République pour s’occuper des vrais problèmes des Français plutôt que des problèmes de société. La priorité des priorités, c’est l’emploi ».

Marc Laffineur (UMP, maire d’Avrillé) :« C’est une très grande joie, un bonheur pour la ville d’Angers et l’agglo, avec l’envie de se développer et de créer un nouvel élan. La priorité n’a pas été suffisamment portée sur l’économie, ce sera le cas désormais ».Du point de vue personnel, c’est une très grande joie, après tout ce chemin parcouru ensemble. Nous avons beaucoup travaillé, beaucoup discuté. »

Laurent Gérault (UDI) : « Je félicite Christophe Béchu. Je lui souhaite la plus grande réussite dans les 6 années qui vont venir, et qui seront difficiles. Il aura je l’espère la volonté de travailler pour Angers et tous les Angevins. L’alternance, c’est sain pour une ville, si elle s’accompagne d’une vision d’ouverture et de rassemblement de la part du maire. C’était le sens de ma candidature.La victoire est belle pour Christophe Béchu et je souhaite qu’il travaille dans ce sens. »

Jean-Luc Rotureau (Divers Gauche) : « Ce scénario était écrit depuis une dizaine d’années. Je n’ai pas cessé d’alerter le Parti socialiste et les responsables municipaux sur cette stratégie d’enfermement autour de l’appareil politique qui était vouée à l’échec. Le changement de maire il y a deux ans et le refus de prendre en compte cette nécessité d’ouverture confirment cette vision. De toute façon, s’il n’y avait pas eu Rotureau, cela aurait été exactement pareil. »

Jean-Claude Antonini (PS, ancien maire d’Angers) : « Les élections n’ont jamais été une science exacte. Les Français ont eu un grand espoir avec l’élection du président Hollande et ils sont déçus. On se rend compte qu’il y a une dynamique nationale. A Angers, la division n’a sûrement pas arrangé les choses. Ce n’est pas un phénomène local mais national. Il n’y a pas mort d’homme. »