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Le Maine-et-Loire comptera 170 000 habitants de plus en 2040

Selon une étude de l’INSEE, la population française devrait augmenter de 15 % en 2040, passant ainsi de 65 millions d’habitants à 73 millions de français. Les régions du littoral atlantique et les régions du bassin méditerranéen profiteraient de cette hausse.

Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), le Maine-et-Loire compterait 940 000 habitants en 2040, soit 170 000 de plus qu’aujourd’hui.

Cette augmentation permettrait au Maine-et-Loire de rester le deuxième département le plus peuplé des Pays de la Loire. L’augmentation de la population profitera également à la région qui devrait voir sa population fortement augmenter. Elle passerait ainsi de 3,5 millions à 4,4 millions d’habitants. La région gagnerait une place et passerait au 7e rang national.

Grâce à une augmentation annuelle de 0,6%, le Maine-et-Loire gagne 5 000 habitants par an.

Le solde naturel (l’exèdent des naissances par rapport aux décès) permet de gagner 3 500 habitants par an. Pendant ce temps, le solde migratoire (écart entre les entrées et les sorties du département) permet de gagner 1 500 habitants.

Si la population augmentera de 15 % en France, l’étude prévoit également un vieillissement généralisé, l’âge moyen passant de 39,2 ans à 43,6 ans. Le département n’échappera pas à ce vieillissement de la population. Dans trente ans, le Maine-et-Loire comptera 280 000 personnes de plus de 60 ans, soit 29,8 % de la population, contre 20,8 % aujourd’hui. Avec une moyenne d’âge de 42,3 ans, il restera le deuxième plus jeune département de la région Pays de la Loire derrière la Loire-Atlantique (42,1 ans).

Les migrations des ménages se feront principalement avec les départements limitrophes. Cependant, le solde migratoire sera déficitaire chez les jeunes de 20 à 29 ans. Les problèmes d’emploi dans l’agglomération expliquent ce phénomène.

Les échanges avec la région parisienne qui ont tendance à s’équilibrer pourraient s’accentuer. En effet, l’essoufflement démographique de l’Ile-de-France, amorcé dans les années 1980, devrait se poursuivre d’ici à 2040. Le prix du foncier, le cadre de vie les problèmes de transports pousseraient les parisiens à quitter la capitale pour la province.