Actualités

La population de l’agglomération reste stable, celle d’Angers baisse

Les derniers chiffres de l’Insee montrent que la ville d’Angers continue de perdre des habitants contrairement à la deuxième couronne qui poursuit son développement. En 10 ans, le Maine-et-Loire a gagné 47 140 habitants, principalement grâce au solde naturel.

Si la tendance n’est pas nouvelle, elle s’accentue depuis plusieurs années. Les habitants du Maine-et-Loire vivent de plus en plus loin d’Angers. En un an, Angers a perdu 1 100 habitants (près de 4 000 en dix ans, soit -4,1%).

En 10 ans, dans l’agglomération angevine, plusieurs communes ont également perdu des habitants : – 1 010 habitants pour Saint-Barthélémy d’Anjou (-10,2%), – 537 pour Avrillé (-4,1%),  -114 pour Saint-Sylvain d’Anjou. D’un autre côté, des communes ont gagné des habitants : Les Ponts-de-Cé avec 188 personnes de plus ou Trélazé avec 1 156 habitants supplémentaires.

Les plus importantes augmentations concernent la seconde couronne. Soucelles est passée de 1 858 habitants en 1999 à 2 590 en 2009. La Membrolle  a gagné 346 habitants en 10 ans, Marcé 224 et Chemillé 798.

Entre 1999 et 2009, le Maine-et-Loire a gagné 47 140 habitants (+6,4%), soit l’équivalent d’une ville comme Cholet. Cette augmentation classe le département à la 50e place au classement national et à la 4e place à l’échelle des Pays de la Loire, derrière la Vendée (+16%), la Loire-Atlantique (+12%) et la Mayenne (+6,9%).

Selon l’Insee, c’est grâce au solde naturel (solde entre les naissances et les décès) que le Maine-et-Loire parvient à grandir.

« En règle général, c’est le solde migratoire qui fait la différence, révèle l’Insee. En Maine-et-Loire, la croissance de la population est due aux 4/5e au solde naturel. Les gens ne viennent pas s’y installer ». Des chiffres qui confirment le manque de dynamisme et d’attractivté du département.