Santé

La mortalité infantile faible en Anjou

Le Maine-et-Loire connaît un des taux de mortalité infantile les plus faibles de l’Hexgaone. Dans son dernier rapport, la Cour des comptes se dit inquiète de voir la mortalité infantile stagner en France.

D’après le rapport de la Cour des comptes, la France connaît un taux de décès global de mort infantile (enfants de moins de 1 an) de 3,8 pour 1 000 naissances vivantes.

« La France est passée du septième rang européen en 1999 au vingtième (sur 30 pays) en 2009 », indique le rapport.

En Maine-et-Loire, ce taux est de 2,2 décès pour 1 000 naissances vivantes. L’un des plus faibles taux de France. La région des Pays de la Loire est passée d’un taux de 3,4 % en 2005 et à 3,2% en 2009.

« Le Maine-et-Loire a des critères de pauvreté assez faibles », explique le Dr Bernard Branger, médecin coordinateur du Réseau régional sécurité naissance.

La précarité provoque souvent un moins bon suivi de la grossesse.

« Dans le département, tout un travail est fait par les structures privées et publiques pour orienter les femmes en situation précaire vers un réseau de prise en charge ciblée », indique le Dr Claude Bouderlique, médecin coordinateur du pôle enfant au CHU.

Le dépistage anténatal a également beaucoup progressé dans le département.

Les décès sont en général enregistrés dans des unités de type 3, les seules habilitées à accueillir des nouveaux nés nécessitant des soins de réanimation néonatale. Le CHU d’Angers est le seul établissement de niveau 3 dans le département en prend en charge également le département de la Mayenne.

Il enregistre une vingtaine de décès par an. En 2010, sur les 10 308 naissances recensées dans le Maine-et-Loire, 24 décès ont été à déplorer.

« C’est au sein des prématurés que l’on trouve le plus de décès », explique le Dr Stréphane Le Boudec.

source : courrier de l’ouest