La minorité demande « la réouverture des commerces culturels de proximité »
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La minorité demande « la réouverture des commerces culturels de proximité »

Angers écologie et solidaire

Yves Aurégan (à gauche), accompagné d’Elsa Richard et Arash Saeidi. Villactu.fr

Yves Aurégan, Sophie Foucher-Maillard, Elsa Richard, Arash Saeidi, élus de la minorité angevine d’Angers Ecologique et solidaire, appellent à « autoriser dès aujourd’hui la réouverture de nos commerces culturels de proximité ».

« Comme lors du premier confinement, les libraires, disquaires et magasins de beaux-arts et de loisirs créatifs, nous permettant un accès à la culture dans toute sa diversité et son pluralisme sont les grands oubliés de celles et ceux qui décident de ce qui nous est nécessaire. Théâtres, libraires, disquaires et cinémas fermés, cafés, restaurants et vie sociale mis sous cloche, il ne nous resterait alors plus qu’à nous précipiter sur Netflix, Amazon et Auchan pour étancher notre besoin d’évasion lors de ce confinement saison 2 », déclarent-ils.

Pour l’opposition municipale, « si l’on peut comprendre la nécessité de limiter nos rapports sociaux pour donner de l’air à nos soignants, quel théorème scientifique affirme que le virus circule plus vite chez nos disquaires, libraires et magasins de beaux-arts et de loisirs créatifs indépendants que dans les grandes surfaces autorisées à vendre les mêmes biens ? »

« Le premier confinement l’a montré, la culture, dans sa grande diversité, est plus nécessaire que jamais dans la période difficile que nous traversons. Plus que jamais, nos commerces culturels indépendants remplissent un rôle essentiel dans ce moment si particulier : résister à l’uniformisation de l’offre culturelle. Déjà fragilisés par la concurrence déloyale de plateformes maltraitant souvent leurs salarié.e.s et ne payant pas ou si peu d’impôts ou de TVA en France, nos commerces de proximité ne peuvent attendre deux ou quatre semaines pour que le Gouvernement corrige cette incohérence, dont le summum consiste à autoriser les libraires à ouvrir leur rayon papeterie mais pas à vendre des livres ! », ajoutent les élus angevins.