En 2025, le marché de l’immobilier a repris des couleurs dans le Maine-et-Loire qui affiche une hausse de 7,5 % des volumes de ventes selon les chiffres de la Chambre interdépartementale des Notaires du Grand Anjou.
Le marché de l’immobilier repart de l’avant – © Archives Angers.Villactu.fr
Selon les derniers chiffres de la Chambre interdépartementale des Notaires du Grand Anjou, après une forte baisse des volumes de ventes à partir de la fin de l’année 2021, la tendance s’est inversée depuis l’année dernière. Entre le deuxième trimestre 2024 et le deuxième trimestre 2025, l’évolution est de + 7,5 % dans notre département.
« On sent qu’il y a une reprise, mais elle reste assez légère. Les taux ont baissé permettant aux acheteurs de retrouver des marges de manœuvre », explique Nicolas Texereau, président délégué au Maine-et-Loire au sein de Chambre Interdépartementale des Notaires du Grand Anjou.
Le prix médian au m² des appartements anciens a baissé sur la même période de 2,8 %, s’établissant à 2 740 euros du m² dans le Maine-et-Loire. Pour une maison ancienne, le prix de vente médian reste stable en Anjou, à 195 000 euros. Celui des terrains à bâtir est également stable, à 50 000 euros.
Des prix en légère baisse
À Angers, le prix médian au m² était au second trimestre de 3 080 euros, en baisse de 2,8 % sur un an. « La baisse des prix reste faible, surtout que la hausse a été conséquente. Les prix sont toujours assez élevés à Angers par rapport aux autres villes », ajoute Nicolas Texereau.
Au 31 juillet 2025, le prix médian pour un appartement ancien trois pièces de 66 m² à Angers était de 183 000 euros, avec de grandes disparités selon les quartiers. Ainsi, à titre d’exemple, il était de 135 300 euros à la Roseraie et de 217 000 euros dans le centre-ville. Pour les appartements neufs, les prix augmentent très fortement. Un trois pièces de 62 m² a un prix médian de 269 600 euros à Angers. Le centre-ville reste le quartier où les prix sont les plus élevés avec un prix médian de 445 000 euros pour un T3.
Du côté des maisons anciennes, il faudra compter sur un prix médian de 318 300 euros.
« Des personnes sont obligées d’acheter en première ou deuxième couronne, car ils n’ont pas les moyens d’acheter un bien dans le centre d’Angers. Les acheteurs se précipitent moins, le marché s’est complexifié. Les vendeurs doivent parfois accepter de baisser un peu leur prix », complète Nicolas Texereau.
Par Sylvain Réault.
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