À deux pas du centre-ville, le parc Balzac et ses 50 hectares situé en zone inondable accueille pendant plusieurs mois des animaux. Ces derniers participent à une meilleure gestion de la flore.
Des vaches d’origine écossaise passent plusieurs mois dans le parc – © Angers.Villactu.fr
Pendant une partie de l’année, lorsque les prairies du parc Balzac ne sont plus inondées, des Highlands Cattle, des vaches d’origine écossaise, prennent leurs quartiers au sein du parc afin d’aider les services des parcs, jardins et paysages, à entretenir une partie de ce poumon vert accolé au lac de Maine.
Ces vaches écossaises ont notamment été choisies pour leur rusticité et leur adaptation aux prairies humides. L’hiver, lorsque la Maine déborde dans le parc, les animaux migrent au lac de Maine.
« Nous avons entamé il y a deux ans un éco-pâturage sur une lande de l’étang Saint-Nicolas afin qu’elle ne se referme pas. Les vaches présentes à Balzac y seront transférées en septembre et octobre », explique Tristan Brin, animalier au sein de la Ville.
« Nous avons besoin des animaux pour préserver les écosystèmes en ville », complète Hélène Cruypenninck adjointe à l’Environnement et à la Nature en ville. À ce jour, la ville d’Angers compte une cinquantaine d’animaux destinés à l’éco-pâturage.
« Il arrive parfois que la Ville vende des animaux, mais nous sommes très vigilants à ce que les animaux servent toujours à de l’éco-pâturage », ajoute Fanny Maujean, directrice Parcs, Jardins et Paysages au sein de la collectivité.
Par Sylvain Réault.
Suivez toute l’actualité d’Angers sur la chaîne WhatsApp d’Angers Villactu.
