Des organisations syndicales, associatives et politiques de Maine-et-Loire appellent à une grande manifestation à Angers ce samedi 18 octobre en soutien à la Palestine.

Plusieurs organisations appellent à une manifestation – © Angers.Villactu.fr
Depuis deux ans, ils sont près de 300 en moyenne à se rassembler chaque samedi place du Ralliement pour soutenir la Palestine et demander « des sanctions contre Israël ». Ce samedi 18 octobre, quelques jours après le plan de paix proposé par Donald Trump et la libération d’une partie des otages israéliens et palestiniens, une vingtaine d’organisations associatives, syndicales et politiques de Maine-et-Loire (CGT, Solidaires 49, AFPS 49, Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme, ATTAC, NPA, LFI…) organisent une manifestation à Angers ce samedi 18 octobre à partir de 15 h, place du Ralliement.
Des otages libérés
« Deux ans après l’attaque du 7 octobre 2023, le nombre de morts directs, selon la revue médicale de référence « The Lancet », dépasse les 100 000, sans parler des décès indirects du fait de la destruction systématique du système de santé », déplorent-ils.
Ces derniers jours, le plan de paix a permis la libération de nombreux otages. Lundi dernier, Israël a libéré près de 2 000 prisonniers Palestiniens en échange des vingt derniers otages vivants qui étaient encore retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. « Nous sommes très heureux qu’il n’y ait plus de bombardements sur Gaza et que les otages aient pu être libérés, tout comme les prisonniers politiques, très souvent retenus sans charges », confie Jean-Yves Dubré, président de l’AFPS 49.
Un plan de paix en plusieurs étapes
Le plan de paix comprend plusieurs phases, dont un retrait progressif des troupes israéliennes, un cessez-le-feu immédiat, une démilitarisation du Hamas, la mise en place d’une gouvernance temporaire par un comité technocratique palestinien « apolitique », sous la supervision d’un organe international nommé « Board of Peace », dont feraient partie Trump et Tony Blair, ou encore la création d’une zone économique spéciale, avec des projets d’infrastructures et des investissements pour relancer le développement.
« Abusif de parler de plan de paix »
Rappelant que plusieurs organismes, commissions ou organisations reconnaissent désormais officiellement qu’un génocide a lieu dans la bande de Gaza, les signataires de l’appel à manifester veulent rester vigilants quant à la mise en œuvre du plan de paix. « Nous avons déjà vu des trêves qui ont été rompues, indique Jean-Yves Dubré. Il est par ailleurs un peu abusif de parler de plan de paix. Il n’y est pas question de justice, de réparation, ni du statut des Palestiniens. C’est un plan qui s’est construit sans eux ».
« Ce que nous demandons, c’est la levée totale du blocus, la fin des hostilités, la libre circulation des biens de premières nécessités, le retrait total de l’armée israélienne et le retour des Palestiniens sur leur terre », ajoute Hamid Arhmech, d’Amnesty International.
Par Sylvain Réault.
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