« Les Bois d’Angers » : un immeuble en bois de dix étages à Belle-Beille
Urbanisme

« Les Bois d’Angers » : un immeuble en bois de dix étages à Belle-Beille

En 2016, la Ville d’Angers a candidaté à un appel à projets national pour accueillir l’un des premiers immeubles de dix étages en bois. « Les bois d’Angers » regrouperont 92 appartements en accession libre ou destinés aux personnes âgées, ainsi que 30 places en halte-garderie, au rez-de-chaussée des modules bois.

Les bois d'Angers

CALQ Architecture & Lina Ghotmeh Architecture

L’immeuble sera construit à proximité de l’étang Saint-Nicolas, qui domine la ville, à l’articulation entre le quartier de Belle-Beille et la Technopole.

La Ville a choisi de confier ce projet au promoteur DUVAL, qui proposait un programme de logements en accession libre, une résidence d’habitat accompagné pour personnes âgées, une halte-garderie et une salle commune mise à la disposition des habitants de l’immeuble.

Le programme regroupe sept bâtiments de hauteurs différentes, de 4 à 9 étages. Il offrira, dès 2020, 58 appartements en accession libre, 34 appartements destinés à accueillir des personnes âgées et 30 places de halte-garderie. Le tout à un prix avoisinant 2800 euros le m².

Le Plan urbanisme, construction et architecture (PUCA) a organisé un concours national de conception-construction, dans lequel six équipes ont proposé des projets architecturaux pour le site d’Angers. Des mentions spéciales ont été décernées au projet de l’architecte angevine Johanne Guichard (GOA) associée à AIA ainsi qu’à celui de l’agence Calq associée à l’architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh.

A l’issue d’un travail d’approfondissement technique, le projet de Calq-Lina Ghotmeh, intitulé « les Bois d’Angers », a été retenu par le promoteur.

« C’est un projet d’anticipation à plusieurs égards », se félicite le maire d’Angers, Christophe Béchu. « C’est Imagine Angers avant l’heure, mais c’est également la rénovation urbaine avant l’heure. Il met en avant la volonté de la ville d’accorder une importance tout à fait particulière à la filière bois locale et insiste sur le sujet fondamental de l’écologie. »

La commercialisation débutera dès la fin de l’année 2018. Les travaux commenceront ensuite au deuxième trimestre 2019.

« L’architecture se développe en prolongement du bois. Un projet en verticalité, comme un écho à la nature et aux arbres. Mais c’est également l’expression du développement de la construction bois, de la maison à la tour. Il y a des défis techniques à relever, pour faire évoluer les mentalités, notamment autour du vieillissement du bois », s’enthousiasme Lina Ghotmeh.

« Nous avons travaillé sur des appartements où il ferait bon vivre. C’est un vrai parti urbain, avec une forme de L pour laisser passer la lumière », complète Emmanuel Quin.