Politique

Notre-dame-des-Landes : Le site internet du Conseil régional piraté

Le site paysdelaloire.fr et la page dédiée à la pétition pour l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ont été piratés ce matin.

Le Conseil Régional a diffusé un communiqué de presse dans la matinée :

« Des contenus pirates ont donc été diffusés sur notre site.

Tout d’abord, le Conseil régional tient à réagir aux allégations mensongères de ceux qui ont commis cette infraction. Contrairement à ce qui a été affirmé, l’ensemble de la liste des signataires de la pétition fait l’objet d’un examen attentif afin de garantir la véracité du nombre total de signataires (croisements, dédoublonnage, suppression des adresses mails invalides, etc.).

Cette procédure sera contrôlée par huissier afin d’en garantir la fiabilité et la sincérité. La pétition a déjà recueilli près de 15 000 signatures en quelques jours, sans compter les pétitions papier qui commencent à être retournées à l’Hôtel de Région.

Quant à son coût, il est parfaitement dérisoire comparé aux millions d’euros que coûtent au contribuable et à l’économie locale les opérations de maintien de l’ordre lors des manifestation d’opposants ou la réparation des dégâts comme à Rennes ce weekend ou à plusieurs reprises à Nantes.

Une plainte très rapidement

Avec ce piratage, les zadistes ont encore franchi une nouvelle ligne jaune, une plainte sera donc déposée très rapidement. Ce piratage vient s’ajouter aux menaces régulières contre Bruno Retailleau, président du Conseil régional, via des messages sur les réseaux sociaux ou des graffitis lors des manifestations comme ce weekend à Rennes lors de la dévastation du centre-ville.

Dégradations ce week-end

Par ailleurs à Nantes, des bâtiments régionaux ont subi des dégradations ce week-end. Le Conseil régional tient à affirmer que rien n’entamera la volonté de Bruno Retailleau sur l’évacuation de la ZAD. La majorité régionale a été élue en décembre avec un projet qu’elle compte bien mettre en oeuvre malgré les tentatives d’intimidations de certains opposants. »