Actualités

L’usine d’incinération des ordures ménagères a cessé son activité

Depuis le 9 février, l’usine d’incinération des ordures ménagères de La Roseraie a cessé de fonctionner. Construite en 1974, elle est aujourd’hui remplacée par Biopole, centre de traitement et de valorisations des déchets ménagers implanté dans le parc d’activités de Saint-Barthélémy d’Anjou

L’usine d’incinération des ordures ménagères d’Angers, construite en 1974 dans le quartier de la Roseraie a cessé son activité au début du mois. Désormais, les déchets de l’agglomération angevine sont désormais traités en totalité au sein de Biopole, le nouveau centre de traitement et de valorisations des déchets ménagers qui est installé à Saint-Barthélémy d’Anjou sur un site de 9 hectares, en bordure de la rocade Est d’Angers.

« Ce nouvel équipement est encore en rodage, indique Gilles Mahé, vice-président d’Angers Loire Métropole en charge des déchets. Du fait du process, il faudra attendre début avril pour en réceptionner le premier compost. »

Une fois recyclés dans l’usine, les déchets seront transformés en biogaz et en compost. Le biogaz sera transformé en électricité et le compost permettra d’alimenter la filière végétale angevine. L’électricité sera ensuite revendue à EDF et le compost sera distribué vers le milieu agricole.

« Jusqu’au 8 août, le constructeur de Biopole reste sur place afin de s’assurer que tout fonctionne au mieux. Pour l’instant, c’est le cas ».

De nombreux travaux vont prochainement avoir lieu dans l’usine de la Roseraie. « Jusqu’à fin février, c’est le grand nettoyage. Ensuite, jusqu’à fin juin, le démantèlement de tout l’intérieur de l’unité », détaille Gilles Mahé.

L’usine accueillera ensuite Biowatt, une centrale bois qui produira de l’électricité et alimentera le réseau de chaleur de La Roseraie, qui assure le chauffage de 6 000 logements. La construction de Biowatt devrait débuter en juin pour s’achever un an plus tard. En attendant sa mise en service, c’est la chaudière au fioul située juste à côté de l’usine qui alimentera le réseau de chaleur. Dès cet été, elle sera remplacée par une nouvelle chaudière, au gaz, en cours de construction sur le site.