En partenariat avec la Banque des Territoires, l’université d’Angers met en place un fonds dit d’intracting de 1,2 millions d’euros afin d’accélérer la rénovation énergétique des bâtiments de son campus.
Philippe Jusserand, directeur régional Banque des Territoires et Christian Roblédo, président de l’université d’Angers – Angers.Villactu.fr
Christian Roblédo, président de l’université d’Angers et Philippe Jusserand, directeur régional de la Banque des Territoires, ont signé ce jeudi 21 janvier une convention dite d’intracting. Ce dispositif financier innovant consiste à réaliser des travaux de performance énergétique générant des économies d’énergie. Ces dernières sont affectées au remboursement des avances consenties par la Banque des Territoires, voire au financement de nouveaux projets.
Cette démarche est issue d’un modèle développé en Allemagne, où il a été mis en place par des collectivités et des universités. L’université angevine est la première en Pays de la Loire à se lancer dans ce genre de dispositif.
Avec un fonds de 1,2 millions d’euros, l’université d’Angers et la Banque des Territoires financent, à parts égales, des travaux visant à réaliser des économies d’énergie. L’opération a pour objectif de mener des travaux dans une vingtaine de bâtiments appartenant à l’université, comme la bibliothèque universitaire de Saint-Serge, la faculté de Santé, l’école d’ingénieur Polytech ou encore la Maison de la recherche en végétal.
« C’est à la fois une question de responsabilité sociétale et écologique, mais aussi une manière d’améliorer le bien-être des différents usagers de l’université », explique Christian Roblédo, président de l’université d’Angers.
Ces travaux sont financés pour moitié par l’autofinancement de l’université et pour moitié par une avance remboursable apportée par la Banque de Territoires. Le programme élaboré pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments repose sur une cinquantaine d’actions : pose de systèmes de comptage, de détecteurs de présence, d’horloges de commande, d’éclairages à LED ou encore la modernisation des chaudières.
« Pour avoir déjà réalisé ce type de partenariat avec l’université de Clermont-Ferrand, les résultats sont très positifs. Les économies réalisées ont largement été au-delà des objectifs fixés », ajoute Philippe Jusserand, directeur régional Banque des Territoires.
L’université d’Angers estime à 111 000 euros la diminution de sa facture annuelle énergétique que devrait permettre les actions liées à la convention d’intracting sur un total de 5 millions d’euros.
