Société

Les étudiants angevins vont bien

Selon une grande enquête réalisée par l’Université d’Angers, les étudiants de la ville d’Angers vont plutôt bien. 85% d’étudiants sont plutôt satisfaits de leur vie. Le point noir de cette enquête concerne les déplacements : 81% rencontrent des problèmes pour se déplacer…

L’enquête sur les conditions de vie étudiantes lancée l’année dernière par l’Université d’Angers est la plus importante enquête de ce type jamais réalisée en France. Les étudiants angevins se trouvent plutôt bien logés.  87% d’entre eux apprécient leur logement, avec un budget moyen de l’ordre de 207 € une fois l’aide personnalisée au logement déduite.

Autres chiffres intéressants : 40% des étudiants résident dans le centre-ville d’Angers, 20% à Belle-Beille, 15% en colocation et 11% en Cité universitaire.

Du côté de la santé le bilan est plutôt positif. 84% des étudiants déclarent être en bonne santé et 63% pratique régulièrement un sport. Il y a malgré tout quelques points négatifs : Un peu plus d’1% des étudiants interrogés affirment ne faire qu’un seul repas par jour. 20% des étudiants sont des fumeurs et 25% consomment de temps en temps du canabis. Des comportements qualifiés de « banals » par Christian Pihet, le directeur du laboratoire de géographie humaine et sociale qui participe à l’enquête.

D’autres résultats sont tout de même négatifs. Le transport est un des points noirs de cette enquête : 81% des étudiants rencontrent des problèmes pour se déplacer. Le temps de trajet, tous moyens de locomotion confondus, est plus long à Angers que dans des villes de la même taille.

4% utilisent régulièrement un vélo pour se déplacer, et 12% sont adeptes du covoiturage. Des chiffres insuffisants pour une ville qui souhaite être la capitale du développement durable. Les bus sont considérés trop surchargés, trop chers et mal adaptés dans leurs fréquences et horaires.

Enfin, 17% des étudiants disent avoir été confrontés à une situation qui les a bouleversés au cours des quatre dernières semaines. Dans la même période, 3% affirment avoir été victimes de violences verbales ou physiques. Mais un des chiffres inquiétant reste les 10% d’étudiants qui avouent avoir eu des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois.

Au total, 1 178 étudiants de 1ere et 3e années auront participé à l’enquête réalisée en 2008 et 2009. L’enquête va se poursuivre jusqu’en 2011 auprès d’étudiants de 1ere et 3e années.

Source : Le Courrier de l’Ouest