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Le village vacances Lamoura pourrait coûter cher à la ville

Le village vacances de Lamoura a définitivement fermé ses portes en juillet dernier. La ville d’Angers était l’un des propriétaires du site avec onze autres communes. Angers va devoir débourser près de 200 000 euros pour payer une dette. D’autres dépenses sont envisagées par la municipalité.

En 1967, une dizaine de communes (Angers, Rennes, Troyes, Chalon-sur-Saône…) et un syndicat intercommunal ont fait construire dans le Jura un village vacances qui était destiné à offrir aux habitants de ces villes des loisirs à la montagne. De très nombreux angevins ont pu s’y rendre pendant des années jusqu’en juillet dernier, date de fermeture de ce village.

Depuis quelques années, le village vacances commençait à voir sa fréquentation baisser et des travaux de modernisation étaient nécessaires. Les élus du syndicat intercommunal du village de vacances de Lamoura (SIVVL) ont ainsi pris la décision de s’en séparer.

Une société privée alsacienne, GECO, avait fait une offre de rachat en 2012 d’un montant de 6 millions d’euros. En attendant la vente, elle avait proposé que l’entreprise Hôtels et Résidences prenne la gestion du village. Cependant, en août dernier, cette société a été liquidée. GECO s’est ensuite rétractée et aurait proposé au mieux de racheter le site pour 1 euros symbolique. Une proposition immédiatement refusée à l’époque.

L’ancien maire Frédéric Béatse a rappelé lundi soir au cours du conseil municipal que la ville d’Angers était favorable à une solution alternative et avait alors contesté devant les tribunaux administratifs l’autorisation de vente.

Malgré la fermeture du site, les charges sont toujours à payer. Le mode financement étant basé sur le nombre d’habitants et non plus sur le nombre de nuitées comme cela était le cas depuis la création du village vacances, Angers doit  payer la somme de 195 000 euros pour l’année 2014.

Si aucune solution n’était trouvée rapidement, la municipalité a annoncé que la ville pourrait devoir débourser, à terme, un million d’euros.