Politique

Le secrétaire fédéral du Parti socialiste 49 quitte son poste

Après quatre années passées à la tête de la fédération du Parti Socialiste de Maine-et-Loire, Grégory Blanc, a annoncé jeudi soir qu’il quittait ses fonctions.

Il explique sa décison dans un communiqué :

« La politique n’est pas qu’une affaire d’idées, c’est aussi une affaire de méthodes.

Depuis quatre ans à la tête du PS 49, dans une période difficile pour la gauche, j’ai essayé de rénover la maison, rendre nos fonctionnements plus transparents, construire une véritable articulation élus, militants, sympathisants. Et surtout rassembler, aussi bien en interne qu’en externe, pour préparer l’avenir.

Malgré une majorité confirmée à la fédération, les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre l’action collective engagée.
Depuis plusieurs mois, en souterrain, une offensive est lancée sur le PS 49, avec toujours les mêmes à la manœuvre, continuant de tout vouloir régenter comme avant, en dehors des instances, et en passant en force, comme encore sur les sénatoriales en affichant lors du dépôt des candidatures, avant même la commission électorale, une liste exclusive, avec impossibilité de toute discussion. Une membre de ma propre équipe fédérale candidate exclusivement sur une liste qui m’exclut, sans même me prévenir. Un autre affiche son soutien à cette démarche, toujours sans même me prévenir.

Même si je gagne le scrutin interne, à l’abord d’échéance cruciale pour le Pays, comment continuer de travailler ensemble dans ces conditions ? La perte d’Angers n’a, semble-t-il, pas suffi. Les mêmes causes produiront à nouveau les mêmes effets. L’absence de rassemblement conduira inexorablement à un nouvel échec.

Or, pour gagner en Anjou, le rassemblement est incontournable. Cela exige à chaque instant de trouver les clés pour dépasser les intérêts particuliers. Agir ensemble ne se décrète pas. Ce n’est que le fruit d’un patient travail. Travail auquel je mets un terme aujourd’hui en quittant le Parti socialiste de Maine-et-Loire.
C’est le cœur serré que je mets fin à une histoire de près de 20 ans. Il n’y a pas d’autre issue pour que la gauche puisse se reconstruire. Il est désormais urgent que de nouvelles têtes et de nouvelles pratiques apparaissent. C’est la condition indispensable pour rassembler et donc gagner.

Je les appuierai à la place qui sera dorénavant la mienne. »