Société

Le nombre d’angevins vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté ces dernières années

Entre 2010 et 2012, le nombre de ménages angevins vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de 7 %. Les quartiers de Monplaisir et de Belle-Beille sont les plus touchés.

La pauvreté progresse en Maine-et-Loire. Ainsi, le nombre de ménages angevins vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 803 € par mois), est passé de 12 964 en 2010 à 13 837 en 2012. Ils représentent 19 % des ménages de la ville contre 17 % auparavant.

Les jeunes et les travailleurs pauvres sont les plus concernés par cette situation à Angers.

Les quartiers de Monplaisir (34 %), Belle-Beille (26 %), les Hauts-de-Saint-Aubin (24 %) et La Roseraie (23 %) sont les quartiers ou le pourcentage de ménages vivant sous le seuil de pauvreté est le plus élevé. Ce chiffre est égal ou inférieur à 15 % au Lac-de-Maine, Madeleine, Justices et Saint-Léonard, Centre-ville, la Doutre et Saint-Serge, Ney-Chalouère.

Le revenu médian* des angevins reste toujours inférieur à celui de la France métropolitaine en 2010 : 1451 € contre 1562 €.

Par ailleurs, les inégalités de revenus se sont accrues ces dernières années. Les ménages les plus aisés ont un pouvoir d’achat huit fois supérieur aux ménages angevins les plus pauvres.

Ces inégalités se sont renforcées entre 2006 et 2010. Tandis que les 10 % des ménages les plus aisés ont vu leurs revenus augmenter de près de 300 euros par mois, les 10 % les plus pauvres ont vu leurs revenus diminuer de moins de 6 € par mois.

L’âge joue également un rôle. Ainsi, le revenu médian mensuel est de seulement 1 110 euros pour un angevin de moins de 30 ans lorsqu’il est de 1 730 euros pour un angevin de 60 à 74 ans.

(*) Salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l’autre moitié gagne plus.

Source : courrier de l’ouest