Le Club hôtelier d’Angers « inquiet » pour la profession
Economie

Le Club hôtelier d’Angers « inquiet » pour la profession

La crise sanitaire et les mesures prises ces derniers mois ont un impact non négligeable sur le secteur de l’hôtellerie. Le Club hôtelier d’Angers se dit « inquiet » face à une perte importante de chiffre d’affaires.

membres du Club Hôtelier d'Angers

Les membres du Club hôtelier d’Angers étaient réunis le mercredi 19 janvier – DR

Avec 45 hôtels membres et 2173 chambres, le Club hôtelier d’Angers est une association qui fédère la branche de l’hôtellerie angevine. Son but est de faire le lien entre toutes les institutions locales et les hôtels afin de promouvoir la destination touristique et renforcer sa notoriété.

Les membres étaient réunis ce mercredi 19 janvier 2022 pour un renouvellement du bureau. Nathalie Busson, directrice du Château des Forges – Slow Village, a été réélue présidente du Club.

C’était aussi l’occasion pour les membres de faire le point sur l’activité hôtelière des semaines passées. Ces dernières s’avèrent « catastrophiques pour l’ensemble des hôteliers. Depuis les annonces gouvernementales début décembre restreignant les déplacements professionnels, (obligation du télétravail, annulation des séminaires/congrès), l’activité est quasiment à l’arrêt. »

« L’annulation des salons tels que le SIVAL ou le Salon des vins enfonce le clou d’un début d’année dramatique pour nos hôtels », s’alarme Nathalie Busson, présidente du Club hôtelier d’Angers.

« La profession est très inquiète car la perte de chiffre d’affaires est très importante avec des aides au minimum. Nous sommes en train d’épuiser nos trésoreries et nous n’envisageons pas d’embellie avant le printemps prochain », estime Thomas Couet, directeur du 21 Foch.

« Rappelons que l’hôtellerie représente des centaines de milliers d’emplois en France, si la branche n’est pas soutenue cela risque d’avoir des conséquences désastreuses et des effets collatéraux dommageables (défaillances d’entreprises, perte de compétences, difficultés à recruter, etc.). Le tourisme vit l’une des pires crises de son histoire et nous aspirons fortement à un retour au meilleur le plus vite possible », conclut le Club hôtelier d’Angers.