L’artiste Esmeralda Da Costa sera en résidence au Repaire Urbain à partir du mois de juin
Culture

L’artiste Esmeralda Da Costa sera en résidence au Repaire Urbain à partir du mois de juin

Pour soutenir les arts visuels, la ville d’Angers propose l’accueil d’un artiste en résidence au Repaire Urbain, nouveau lieu culturel ouvert en 2020. Après avoir reçu près de 80 candidatures, le jury a retenu le projet de l’artiste Esmeralda Da Costa.

Esmeralda Da Costa

L’artiste sera en résidence à partir du mois de juin – Capture vidéo Youtube.

Dans le cadre de son soutien au secteur des arts visuels et à la création, la ville d’Angers propose, à partir de cette année, un nouveau dispositif annuel de résidence pour un ou plusieurs artistes plasticiens professionnels. Parmi plus de 80 candidatures reçues lors de la première édition de la résidence de création Arts visuels au Repaire Urbain, le choix du jury, composé de personnalités et de représentants de la ville d’Angers, s’est porté sur le projet de l’artiste Esmeralda Da Costa.

« Accompagner les artistes, privilégier la rencontre entre les œuvres et le public, ouvrir le plus largement possible les portes de la création dans un lieu naturel et culturel d’exception : voici l’ambition de cette nouvelle résidence artistique à Angers, explique Nicolas Dufetel, adjoint à la culture et au patrimoine. Le Repaire Urbain est un cadre privilégié que nous souhaitons partager avec les artistes, dans le but d’encourager leur travail et de renforcer le lien avec le public, les expériences et les découvertes sensibles et esthétiques. »

Cette résidence au sein du Repaire Urbain est rendue possible grâce à la mise à disposition d’un atelier d’artiste de 50 m² avec jardin. L’artiste sera en résidence à partir du mois de juin avant
d’être exposée au RU pendant 3 mois, à partir du 14 octobre 2021.

Esmeralda Da Costa propose de revisiter la célèbre tapisserie de l’Apocalypse. Son projet s’inscrira dans une démarche participative pour donner forme à une série photographique en très grand format et une création sonore. Les angevins seront sollicités et deviendront les performeurs des mises en scène imaginées par l’artiste à partir de scènes extraites de la tenture. Dans un jeu anachronique, elle construira une œuvre chargée de décalages historiques évocateurs et sensibles qui viendra interroger notre rapport au « monde d’après ».