La FDSEA et les Jeunes agriculteurs dénoncent le gaspillage des terres agricoles à l’ouest d’Angers
Actualités

La FDSEA et les Jeunes agriculteurs dénoncent le gaspillage des terres agricoles à l’ouest d’Angers

Des agriculteurs de l’agglomération dénoncent « la bétonisation à marche forcée d’Angers Loire Métropole en périphérie Ouest d’Angers ». Plusieurs banderoles ont été posées le long des axes routiers pour dénoncer ce qui est considéré comme du « gaspillage de terres agricoles ».

FDSEA bétonisation des terres agricoles

Dans un communiqué commun, Matthieu Gélineau, Président FDSEA Angers Ouest et Benjamin Ménard, Président Jeunes Agriculteurs Angers Ouest dénoncent des « des expropriations trop faciles à l’ouest d’Angers ».

« L’agriculture et l’élevage sont inconcevables sans terre ! Alors que les agriculteurs, soucieux de l’environnement, s’engagent de plus en plus dans de nouvelles pratiques culturales, Angers Loire Métropole, qui se plait à se déclarer « pôle du végétal », ne cesse de détruire l’environnement en réduisant les surfaces agricoles, indiquent les syndicats. Jusqu’ici seuls les exploitants agricoles semblaient subir ce fléau. Mais aujourd’hui la conscience collective a compris que le bétonnage des champs et la suppression des haies détruisent tout notre écosystème ».

Le FDSEA Angers Ouest et les Jeunes Agriculteurs pointent du doigt Angers Loire Métropole et particulièrement les communes de Beaucouzé, Avrillé et St-Lambert-la-Potherie qui « poursuivent les expropriations de terres agricoles et garde sous le coude une « réserve foncière économique » pour plaire à un certain électorat et imaginer de futurs lotissements, piscines ou autres salles de sport, ou pour accueillir un éventuel Amazon… Si des élus conviennent que cette pratique « n’est peut-être plus satisfaisante », les agriculteurs veulent montrer qu’elle est inconsciente d’un point de vue écologique. Bétonner un champ et exproprier un exploitant est tellement plus simple que restaurer des friches de zones artisanales et industrielles. Le lent grignotage insidieux des exploitations périurbaines devenues rares est un véritable gaspillage ».

« Alors, pour se donner bonne conscience, on invente une jolie ceinture verte remplie de gentils parcs familiaux, des plantations participatives d’arbres au milieu de lotissements, des jolies cabanes à rouge-gorge, des jolis ponts de bois sur une nouvelle zone humide. Toutes ces belles images ne suffiront pas à cacher la réalité du bétonnage. On notera les bonnes intentions de soutenir les circuits courts, la vente directe, l’agriculture biologique, l’agroécologie, les systèmes extensifs… Mais si PAS de terre, PAS de producteurs, PAS de circuit court, PAS de produits locaux sur les marchés et dans nos cantines ! », concluent-ils.