Construction d’une chaufferie bois pour alimenter le quartier Monplaisir
Urbanisme

Construction d’une chaufferie bois pour alimenter le quartier Monplaisir

Le lundi 17 septembre 2018, ENGIE Réseaux, la Communauté Urbaine Angers Loire Métropole et la Banque des Territoires ont signé les statuts de la SEREM – Société des Energies renouvelables de Monplaisir. Cette société aura notamment pour objet la construction d’une chaufferie centrale bois qui viendra alimenter en chauffage et en eau chaude sanitaire le quartier Monplaisir.

Chaufferie

Une première en France

S’inscrivant dans le cadre de la Loi de Transition Energétique, c’est la première fois en France que ce type de structure juridique est créé pour la production de chaleur renouvelable à partir de biomasse. L’objectif est de permettre à la collectivité une mise en œuvre rapide du projet afin de pouvoir faire bénéficier les Angevins mais aussi l’industriel Scania du savoir-faire technique d’ENGIE Réseaux dans la production d’énergie renouvelable.

Ce projet est l’occasion pour les trois actionnaires de créer un partenariat renforcé avec un industriel ayant un ancrage territorial fort. Scania (constructeur de camions du groupe Volkswagen), un des premiers employeurs de la ville d’Angers, intervient en effet à plusieurs niveaux du projet puisqu’il mettra à disposition de la société de production le terrain sur lequel sera construite la chaufferie et qu’il devrait également être un client structurant de la société de production. Le projet garantira aux bénéficiaires un prix d’énergie maîtrisé et stable car celui-ci sera en majeure partie décorrélé des fluctuations du prix des énergies fossiles.

 Une volonté environnementale

La chaufferie biomasse de Monplaisir sera dotée d’une mixité énergétique composée à 70 % d’EnR. Au-delà de ses performances environnementales, cette nouvelle installation favorisera les circuits courts d’approvisionnement en bois – environ 9000 tonnes par an – en faisant appel à des fournisseurs situés dans un rayon inférieur à 100 km et pérennisera ainsi les emplois locaux de la filière sylvicole.