Une maison d’hôtes pas comme les autres à l’Oisellerie
Commerce, Economie

Une maison d’hôtes pas comme les autres à l’Oisellerie

Deux angevines transforment une des plus anciennes maisons de la ville en maison d’hôtes et boutique de produits locaux au 5 rue de l’Oisellerie. L’ouverture est attendue pour le mois de juin.

Johanna Lainé et Marlène Normand

ANGERS.VILLACTU.FR

Marlène Normand et Johanna Lainé, deux jeunes angevines de 28 ans se sont lancées dans un pari un peu fou. En août 2017, les deux amies ont racheté la maison située au 5 rue de l’Oisellerie construite autour des années 1580.

Johanna et Marlène, respectivement issue de l’hôtellerie et de la communication publique, entendent redonner vie à l’Oisellerie, demeure classée Monument Historique.

Appartenant à une même famille, les 5, 7 et 9 rue de l’Oisellerie qui communiquaient jadis ont connu des destins différents. Le n° 5 repris par Marlène et Johanna, une des maisons commerçantes les plus anciennes d’Angers, fut tour à tour une papeterie, une imprimerie, une rôtisserie mais également un magasin d’oiseaux exotiques au 19e siècle. Plus récemment, un horloger occupait les lieux avant que le bâtiment ne soit mis en vente.

Désormais, un avenir très différent attend cette maison restaurée il y a près de 50 ans par l’architecte angevin Henri Enguehard. Au mois de juin prochain, la demeure à pans de bois sculptés et ses vitraux polychromes à meneaux, accueillera une boutique de produits locaux au rez-de-chaussée et des chambres d’hôtes dans les étages.

« Nous avons fait beaucoup de randonnées et de voyages. L’idée de créer une maison d’hôtes afin d’accueillir des gens de passages à Angers et leur faire découvrir le territoire nous a séduites », expliquent les deux jeunes femmes.

La boutique proposera aux gens de passages et aux angevins la vente de produits locaux. La décoration, le linge de maison et certains produits du petit-déjeuner concocté en partenariat avec les producteurs et artisans locaux seront également proposés dans la boutique.

Dans les trois étages accessibles par un escalier monumental en bois, cinq chambres atypiques avec leur propre décoration et ambiance seront proposées à des tarifs allant au maximum de 80 à 120 € la nuit. Trois chambres de 25m² avec cheminée en tuffeaux, poutres apparentes et vue imprenable sur le Palais Épiscopal dont une pour les familles en duplex et deux autres chambres de 18 m² dont une chambre atypique sous charpente.

« Nous souhaitons avoir une décoration neutre pour conserver l’âme particulière de chaque chambre », explique Marlène. « Si une lampe, un objet de décoration ou du linge de maison plaît, il sera possible pour les voyageurs de l’acheter », ajoute la jeune femme.

Les hôtes pourront également profiter de la cave voutée d’ardoises et de tuffeaux qui servira à l’organisation d’évènements comme des dégustations de vins, des expositions ou des réunions pour des entreprises.

Les travaux qui ont débuté en octobre 2017 devrait s’achever dans les semaines à venir pour une ouverture prévue courant juin.

Une campagne de crowdfunding

Afin de les aider à terminer les travaux, Marlène et Johanna viennent de lancer une campagne de financement participatif. Pour les soutenir, rendez-vous sur le site KissKissBankBank : Le nouvel envol de l’Oisellerie.

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