Economie

Un restaurant hammam crée un malaise à Avrillé

Un couple venu de la région parisienne souhaite ouvrir à Avrillé d’ici quelques semaines un restaurant et un espace de bien-être dans la zone du Bocage. L’espace baptisé « l’Ange » ne plait pas au maire qui craint que cet endroit soit un club échangiste.

Michel Ferrand a créé la SARL JFD Amandine, associé avec son épouse originaire du Maine-et-Loire. Le couple loue depuis mai 2009 un hangar de 250 m² situé dans la zone du Bocage d’Avrillé. Derrière la façade austère qui sera bientôt personnalisée, le couple espère ouvrir le plus rapidement possible un espace proposant un bar, un coin restaurant, un salon, et un hammam. Plus de 100 000 euros ont été investis dans les travaux.

Le couple attend désormais le passage de la commission de sécurité pour ouvrir au public. Ce dernier pourra se rendre à « l’Ange » tous les jours de 10 heures à 22 heures et devra s’acquitter de 15 euros pour entrer.

Une serviette ou un paréo sera donné à chaque personne afin de se rendre dans le hammam. Les bains seront collectifs, mais « avec maillot de bain obligatoire, comme à la piscine », précise le gérant.

Ce dernier souhaite proposer par la suite des cabines ultra-violet, un spa et un sauna. Le visiteur pourra dans cette même tenue boire un verre ou se restaurer.

« Il n’y a aucune ambiguïté. Ce n’est pas un club libertin, ni un club de rencontre. C’est juste un lien « deux en un » : de la restauration et du bien-être pour se détendre », explique Michel Ferrand.

Malgré ces explications, le maire d’Avrillé n’est pas favorable à l’ouverture de cet établissement : « Même s’ils prétendent ne pas vouloir en faire un club échangiste et ne pas ouvrir la nuit, je ne suis pas favorable à l’idée qu’un établissement de ce type puisse s’installer dans la commune », déclare Marc Laffineur.

Si le dossier est conforme aux règles d’urbanisme, le maire ne pourrait pas s’opposer à cette activité. Le gérant doit le rencontrer la semaine prochaine afin de le rassurer sur son activité.

Source : Courrier de l’Ouest