Politique

Municipales : Les réactions après le premier tour

Christophe Béchu (UMP) :

« Tout au long de cette campagne municipale, notre équipe Angers pour vous et le projet qu’elle porte ont reçu un excellent accueil dans tous les quartiers. Ce dimanche, les résultats de ce premier tour, qui placent notre équipe nettement en tête des suffrages malgré la présence de neuf listes, confirment cette dynamique au service d’Angers et des Angevins en devançant la liste de la municipalité de plus de 4 500 voix. Je tiens à remercier très chaleureusement les Angevines et les Angevins pour leur confiance. Ces résultats témoignent plus que jamais de la volonté de changement qu’ils ont clairement exprimée dans les urnes. Il reste maintenant à amplifier ce mouvement en rassemblant tous ceux qui se sont exprimés pour ce changement. J’invite donc tous les Angevines et tous les Angevins à nous rejoindre dimanche prochain, à l’occasion du second tour, et à participer au nouvel élan que nous proposons pour Angers et pour ses habitants. »

Frédéric Béatse (PS) :

« Je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui se sont mobilisés autour de notre liste de rassemblement. Je regrette que la participation ne soit pas plus importante. Je note que le candidat UMP échappe à cette vague nationale. La gauche est majoritaire à Angers. »

Jean-Luc Rotureau (DG)

Réaction de ce lundi 24 mars : « Nous avons analysé les projets. Nous ne nous retrouvons pas dans le projet de Christophe Béchu. Le projet de Frédéric Béatse est plus proche, mais nous divergeons sur des questions de pratique politique, de budget. J‘ai cherché à être le plus en accord possible avec ce qui a fait ma candidature. Je suis un homme de gauche, de celle qui a été élue à Angers en 1977. Je ne peux donc m’engager dans un maintien de ma candidature. Pour des raisons éthiques, je ne peux engager de discussions avec Frédéric Béatse qui rendrait incompréhensible notre engagement. J’ai donc décidé de retirer ma candidature. Les électeurs sauront choisir pour le second tour leur candidat qui leur appartient le mieux. Leurs voix ne nous appartiennent pas. »

Laurent Gérault (UDI) :

« On fait trois fois et demi plus que ce qu’un sondage nous prédisait. Ce sondage nous a sans doute empêchés d’atteindre les 10 %. Pour le second tour, je n’attends aucun coup de fil. J’insiste seulement sur trois points : il faut un maire rassembleur et ouvert, une éthique et un projet. Sur ce que j’ai entendu ces derniers mois, j’ai le sentiment qu’il y a un candidat qui me semble plus rassembleur que l’autre. »

Nathalie Seveaux (Sans étiquette) :

« Nous sommes très contents du score réalisé (3,3 %), on trouve que c’est très honorable. Cela prouve qu’il n’y a pas que les partis traditionnels qui peuvent porter les idées. L’aboutissement, c’était aussi cette aventure commune réalisée : sans parti, sans étiquette, rassembler comme ça 55 citoyens… On a fait une campagne avec très peu d’argent, c’est aussi un symbole fort. C’était notre façon de faire de la politique et on espère qu’elle sera reprise par le plus de gens possible. Nous n’appelons à voter pour aucune des listes présentes au second tour de cette élection. »

Martin Nivault (NPA-PG) :

« Ceux qui ont porté leur voix à notre liste ont exprimé un rejet des politiques d’austérité telles qu’elles sont menées aujourd’hui. Notre objectif à nous était d’avancer vers la construction d’une opposition à gauche du gouvernement. On va poursuivre dans cette dynamique. Au deuxième tour, nous ne voulons pas de Christophe Béchu comme maire d’Angers. Pour autant, nous ne sommes pas propriétaires de nos voix. C’est aux candidats du PS de convaincre les électeurs qui ont porté leur voix sur RCG au 1er tour de voter pour eux au second. »

Marie-José Faligant (LO) :

« On savait qu’on ne ferait pas un score important (NDLR, 0,9 %). Ce qui nous intéresse c’est davantage le nombre de voix recueillies, autour de 400 à 500. C’est un courant certes minoritaire mais d’accord avec ce qu’on a défendu. Le changement n’aura pas lieu dans les urnes mais dans les futures bagarres qu’il faudra mener. Quant à l’abstention, c’est le rejet des politiques menées. On est contents de cette campagne qui nous a permis d’exprimer ces idées comme l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires… Concernant le deuxième tour, nos électeurs feront ce qu’ils pensent bien de faire. On ne donnera pas de consignes de vote. »