Transport

L’avenir de l’aéroport d’Angers s’assombrit

Durant les fêtes de fin d’année, la Direction générale de l’aviation civile a retiré les quatre contrôleurs aériens de la tour d’Angers-Marcé. Les vols commerciaux vers Londres pourraient ne pas reprendre en 2017.

Depuis de très nombreuses années, l’aéroport angevin situé à Marcé enregistre moins de 10 000 passagers par an. Face à ce faible trafic, les quatre contrôleurs aériens ont été remplacés par des agents AFIS (Airport flight information service). Les contrôleurs aériens régulaient le trafic et donnaient des ordres aux commandants de bord, ce qui permettait d’accueillir des vols commerciaux comme ceux permettant de rejoindre Londres.

Les agents AFIS, fonctionnaires de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) sont qualifiés pour donner des informations. De nombreux aéroports français avec un faible trafic ont connu le même sort précédemment.

A partir du mois de mars, la compagnie British Airways devait reprendre les vols hebdomadaires entre Angers et Londres et IG Avion vers Nice, Toulouse et Lyon. Le retrait des contrôleurs aériens pourrait remettre en question ces liaisons et l’avenir de l’aéroport d’Angers.

A la fin du mois de novembre 2016, le ministère de Transports a adressé un courrier à Christophe Béchu, Président d’Angers Loire Métropole. Il a été proposé de payer 385 000 euros par an pour conserver deux contrôleurs. Une décision devrait être prise le 16 janvier prochain en conseil communautaire.

La communauté urbaine verse chaque année 1,2 millions d’euros pour le fonctionnement de l’aéroport d’Angers-Marcé.

En 2015, Angers Loire Aéroport a accueilli 8 450 passagers, en augmentation de 16,1 % par rapport à 2014.