Economie

La ville menace certains bars du centre-ville de fermeture

Malgré une diminution des nuisances sonores dans le centre-ville, certaines rues restent particulièrement bruyantes à cause des fêtes alcoolisées qui se terminent souvent dans la rue les mercredis, jeudis et vendredis soirs.

« Si la situation perdure dans les toutes prochaines semaines, je serai amené à prendre des mesures réglementaires exceptionnelles de fermeture anticipée des établissements concernés ».

Le maire vient d’adresser une lettre à six bars afin de leur demander, sous peine de sanction, de mettre fin aux désagréments liés à une alcoolisation massive et une occupation abusive de l’espace public.

Les bars concernés (Le Falstaff, le K’lipso K’fé, l’Okapi, le O’Jacaré, le Soleil Café, l’Entrepôt Café), pourraient être obligés de fermer dès 22 heures les mercredis et jeudis soirs.

« Ce courrier fait partie d’une série de mesures mises en place pour réguler les soirées angevines, surtout celles des mercredis, jeudis et vendredis soirs », explique Jean-Pierre Chauvelon, adjoint à la prévention et à la sécurité publique.

« La Ville se refuse à verser dans le tout répressif, insiste Rose-Marie Véron, adjointe à la santé. Si l’objectif est d’assurer la tranquillité des habitants, il faut aussi penser à la protection des jeunes. D’où des actions de sensibilisation menées en lien avec les bureaux des étudiants, les patrons d’établissement de nuit et les gérants d’épicerie. »

Lors de ces soirées, l’équipe des Noxambules interviennent en centre-ville afin d’informer sur les conduites à risque en matière d’alcool, de drogue, de pratiques sexuelles…

Des arrêtés municipaux ont également été pris afin d’interdire la consommation d’alcool sur la voie publique et la vente à partir de 22h.

« Par rapport à 2009, où nous avons enregistré d’importantes nuisances nocturnes dans le centre-ville, la situation s’est améliorée », ajoute Jean-Pierre Chauvelon.

Onze cafetiers se sont réunis ce jeudi pour commenter le courrier envoyé par le maire. Ils refusent d’entrer en conflit et proposent de remettre en place la commission municipale des bars. Ils souhaitent trouver des solutions au problème du tapage nocturne et de l’alcoolisation des jeunes, en associant tous les acteurs.