Actualités

Interview de Reynald Werquin, créateur d’Optishops Angers

Le lancement officiel d’Optishops Angers aura lieu à la fin du mois de janvier. Optishops Angers vous permet de vous promener dans une ville d’Angers en 3 dimensions, d’y faire son shopping, des rencontres…

La société Trendddy, basée à Angers va lancer à la fin du mois son nouveau projet.

Une mini-ville d’Angers a ainsi été créée où il est possible de faire évoluer son avatar comme dans le célèbre jeu en ligne « second life ». Reynald Werquin PDG de la société Trendddy créatrice du projet d’Optishops Angers répond à nos questions.

Angers.Villactu : Reynald Werquin bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Reynald Werquin : Reynald Werquin et Philippe Riveron sont respectivement chef d’entreprise l’un dans le développement d’univers 3D, l’autre dans la formation e-learning, et tous deux résident à Angers. Nous avons utilisé une application Optishops existante pour l’aménager en un réseau social 3D de proximité afin de répondre à différentes attentes de commerçants qui subissent non seulement la crise, mais les travaux du tramway, mais également par le fait que nous avons tous deux été expatriés professionnellement de notre ville préalablement et que nous souhaitions garder un  contact avec Angers, donc la confrontation de nos idées a donné naissance à Optishops Angers.

A.V : Comment fonctionne « Optishops Angers » ?

R.W : Optishops-Ville est un cœur modélisé en 3D avec des fonctions de gestion d’avatars, et des espaces délimités, représentant la ville d’Angers ou l’internaute se retrouve donc dans un univers virtuel et participe à un réseau social de proximité qu’il soit résident ou expatrié de sa ville, connaitre les offres des commerçants, les informations utiles sur sa ville,  dialoguer via le chat pour recueillir des avis consommateurs objectifs d’autres connectés

A.V : Comment est né le projet ?

R.W : Lors de discussions avec des commerçants dans des soirées, que ce soit un boulanger pâtissier qui souhaite développer un créneau traiteur, un commerçant dont la rue est bloquée par les travaux du tramway, un assureur qui veut apporter de la nouveauté dans la communication de son enseigne, autant de discussions et de questions posées à des spécialistes du web que nous prétendons modestement être Philippe et moi, et sur lequel nous souhaitons apporter une solution à coûts mutualisés. Pour ce faire connaitre, il ne suffit pas de créer un beau site web, mais être innovant pour des internautes de plus en plus exigeants et performants.

A.V : « Optishops Angers«  a été créé par la société Trendddy. Pouvez-vous nous présenter en quelques mots la société ?

R.W : Trendddy développe des applicatifs de présentation de produits en 360 ° ou en 3D, principalement pour le monde du textile ou des tendances (Trendy avec 3D). Notre métier s’inscrit dans la réalisation de solutions Web 3.0 Rich Média et de réalité augmentée.

A.V : Combien de personnes ont travaillé à l’élaboration du projet ?

R.W : En dehors de Philippe et moi, 3 développeurs WEB, 2 graphistes,  un chef de projet et ma responsable marketing.

A.V : Pourquoi avoir choisi Angers comme ville test ?

R.W : Le siège social et notre résidence est Angevine, donc par attachement à notre ville, mais également Angers est au cœur d’un manque de visibilité par la refonte de son centre-ville et ses extensions sub urbaines, il était nécessaire de donner un outil qui permettent de retrouver de manière rassemblée la communauté Angevine, le commerce de centre-ville, et l’information.

De plus notre souhait est de répliquer à toutes les villes qui ont un projet de refonte de centre-ville comme une alternative, pour démontrer notre outil. Nous avons donc choisi de développer une ville pilote : Angers nous parait la plus appropriée et je considère citoyen de faire bénéficier ma ville plus qu’une autre.

A.V : Quels sont vos objectifs et votre modèle économique avec « Optishops Angers«  ?

R.W : The shop village est un autre projet comme trendddy par ailleurs.

Nous avons pris totalement à notre charge le développement de la ville d’Angers (Env 200 K€). En échange nous demandons à la ville, à la CCI de communiquer sur l’outil auprès des autres communes pour donner encore plus de poids sur notre projet.  Ce projet est créateur d’emploi dans de nouvelles technologies et souhaitons impliquer la ville d’Angers dans ce développement.  Nous souhaitons bien sûr répliquer cette expérience dans d’autres villes avec une offre non plus gratuite, mais payante.

Il faut  un administrateur/régulateur pour 2 à 3 villes. Le succès de ce projet sera donc une clé de voûte sur la création d’emplois, en plus des services de back office associés, du e-marketing, de la création de sites corporate, etc. sur lesquels nous espérons également proposer nos services.

Nous souhaitons également devenir un relais pour un nouveau mode de communication pour les annonceurs.

A.V : Cette mini-ville d’Angers est-elle amenée à évoluer ? D’autres monuments de la ville vont-ils faire leurs apparitions ?

R.W : Oui et en fonction des besoins de communication de la ville, nous sommes en contact avec les institutionnels locaux afin de recueillir leurs besoins et ainsi utiliser l’aspect innovant sur le plan technologique de notre univers pour redonner un intérêt de communication et de visibilité. L’objectif est de relier les communautés de proximité de plusieurs villes, Nantes, Cholet, Rennes, etc.

De nouveaux quartiers avec de nouveaux bâtiments sont en cours de développement et verrons le jour prochainement. Nous venons ce jour d’insérer dans notre paysage virtuel le tramway afin de communiquer sur ses codes et ses usages par exemple, pourquoi pas les musées locaux, pour une découverte virtuelle, ou les producteurs locaux, etc.

A.V : Le dernier film de James Cameron « Avatar » ou bien encore le célèbre jeu en ligne « second life » vous ont-ils inspirés ?

R.W : Pour le film Avatar pas vraiment. Notre projet date de mars 2009, mais la génération qui ne s’est pas retrouvée dans Second life est beaucoup plus sensible à ce genre de communication avec le succès du film. Nous n’avons pas le même budget que James Cameron qui comme précurseur a lancé un pari sur l’avenir, en fait comme nous !!! Le film est un très bon relais médiatique, donc nous sommes fan !! Mais nous voulons impérativement rester dans un réalisme virtuel et non de science fiction. Pour 2nd life, il y a eu un effet de feu de poudre, la société est en totale régression, car nous ne voyons pas l’intérêt de l’outil si ce n’est l’aspect découverte. Par contre, notre  univers virtuel Optishops donne des résultats réels et mesurables financièrement pour les annonceurs. Le Café Rouge, après la parution de l’article Ouest France, a fait une progression de 40 % de son chiffre le jour même avec une clientèle nouvelle et a été dévalisé en journaux, cela est mesurable donc économiquement !

A.V : Quel message souhaitez vous adresser aux angevins qui vous lisent ?

R.W : Afin de faire connaitre Angers et la performance de son secteur économique, gastronomique et culturel, il est nécessaire de faire un maximum de buzz autour de cet évènement afin d’en assurer la pérennité. Le succès dépend uniquement de l’intérêt que vont porter les angevins à ce concept nouveau pour en continuer le développement. Les internautes ne sont pas les spectateurs du développement mais les acteurs essentiels de ce projet innovant que nous exporterons au-delà de notre département pour mieux faire connaitre notre magnifique région.

Merci Reynald Werquin de nous avoir accordé cet entretien.