Culture

Exposition : les « Drôles d’oiseaux » se posent au Muséum à compter du 14 octobre

Le Muséum des sciences naturelles d’Angers accueille, du 14 octobre 2016 au 3 septembre 2017, une grande exposition consacrée aux liens entre les oiseaux, les animaux terrestres et marins, et les dinosaures.

Grâce à l’étude de l’anatomie des dinosaures et à la découverte de spécimens à plumes, un lien de parenté étroit a été établi entre les dinosaures et les vertébrés tétrapodes ailés. Les volatiles partagent en effet plusieurs caractéristiques avec les reptiles actuels ou disparus. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les oiseaux sont de très proches parents des crocodiles et ont même d’importantes similitudes avec leurs cousins éteints les tyrannosaures.

« Plonger dans le dédale de l’évolution animale est à la fois passionnant et extraordinaire, explique Alain Fouquet, adjoint au Maire d’Angers en charge de la Culture et du Patrimoine. Le muséum a réalisé un labeur impressionnant, tant la période à couvrir est immense et les ramifications complexes. Le programme d’animations, de conférences et de sorties permettra à tous les publics de mieux comprendre et appréhender le processus d’évolution, en l’abordant par chaque bout de sa chronologie : ce que l’on sait des dinosaures d’un côté et ce que l’on observe chez les oiseaux de l’autre ».

L’exposition retrace l’évolution anatomique des oiseaux depuis leurs origines reptiliennes, la diversité de leurs modes de vie et la persistance de plumes ou de la ponte des œufs. Pour ce faire, elle détaille ces changements sous tous les angles, autour de 120 objets (des œufs, des nids, des oiseaux naturalisés, etc).

Le muséum proposera également des animations et des ateliers (en cours de programmation), des stages de dessin naturaliste autour de l’ornithologie et des sorties d’observation sur le terrain.

Enfin, des conférences seront au programme, notamment :
–    « Des dinosaures aux oiseaux » par Éric Buffetaut, le 9 décembre ;
–    « L’avifaune nicheuse du Maine-et-Loire »  par Jean-Claude Beaudoin, le 1er mars 2017.