Economie

L’agglomération souhaite acquérir le site de Technicolor

En l’absence de projet de reprise, le tribunal de Nanterre sera contraint de prononcer la liquidation judiciaire de Technicolor demain. Dans un communiqué, l’agglomération a indiqué qu’elle allait informer le tribunal de sa volonté de se porter acquéreur du site et de l’appareil de production afin « qu’il puisse servir aux entrepreneurs de l’électronique intéressés ».

Dans un communiqué de presse diffusé hier, l’agglomération a annoncé son intention de se porter acquéreur du site et de son outil de production.

« Même si aucune offre n’a pu être déposée faute de charge transitoire. La filière électronique est forte et elle a montré qu’elle sait se mobiliser. Nous avons perdu une bataille, mais nous n’avons pas perdu la guerre. Avec ou sans reprise, le site angevin aura un avenir industriel. Nous souhaitons tout mettre en œuvre pour faciliter une poursuite, même partielle, ou une reprise différée d’activités sur le site. C’est la raison pour laquelle nous avons informé le tribunal de la volonté d’Angers Loire Métropole de se porter acquéreur du site et de l’appareil de production afin qu’il puisse servir aux entrepreneurs de l’électronique intéressés. Notre objectif est de créer des conditions d’accueil favorables aux entreprises de l’électronique, car la période récente a montré que les projets existent.  Les sociétés qui ont fait part de leur intention de reprise partielle trouveraient là des conditions préférentielles. Il s’agit pour nous de poursuivre la recherche de repreneurs ou de porteurs de projets permettant la sauvegarde d’un maximum d’emplois », expliquent Jean-Claude Antonini et Frédéric Béatse dans ce communiqué.

Jean-Claude Antonini et Daniel Loiseau, vice-président d’Angers Loire Métropole en charge de l’économie et de l’emploi, se rendront jeudi matin à l’audience à Nanterre, « afin de soutenir les salariés. Quoiqu’il advienne, les dirigeants de Technicolor devront assumer leur responsabilité, et nous y veilleront ».